5 mars 2009
Plus de 500 nouveaux étudiants d'une vingtaine de programmes académiques ont profité dans la dernière année de l'un ou l'autre des cours Réussir pilotés par les responsables de Passeport réussite, Aline Massé et Louise Lehouillier.
Quelques jours avant la rentrée, les étudiantes et étudiants ont accès à une série d'ateliers et de rencontres formelles et moins formelles, pour mieux connaître leur nouvelle université, les personnes-ressources disponibles dans leur département ou certaines méthodes de travail intellectuel propres à leur domaine d'études. Résultat, une majorité d'étudiants ayant pris part au programme ont tissé des liens précieux et ont vu leur anxiété diminuer à l'aube de leur parcours universitaire.
Initié par l'UdeS, Passeport réussite prépare la 9e cuvée des cours Réussir dans six facultés réparties sur trois campus, grâce au travail de plus de 30 collaborateurs dont des coordonnateurs de programme, des chargés de cours et des chargés de modules.
L'approche de Passeport réussite dans les cours Réussir est multiforme et favorise l'intégration des nouveaux étudiants, explique Danny Rochefort, psychologue au Service de psychologie et d'orientation, qui intervient dans des cours Réussir offerts aux étudiants de chimie et de sciences infirmières.
«Les cours visent la réussite au sens global de l'expérience universitaire, dit-il. Dans les premiers jours, les nouveaux étudiants ne savent pas trop dans quel monde ils atterrissent. Durant trois jours – juste avant la rentrée – les étudiants ont l'occasion de rencontrer des responsables de programmes et des professeurs, de faire un tour du campus et de tisser des liens avec les gens de leur groupe. Même après seulement quelques jours, ils deviennent des guides et agissent pratiquement comme des mentors pour ceux qui n'ont pas suivi le cours!» témoigne-t-il.
Suzanne Brouillette, coordonnatrice des programmes de 1er cycle au Département de biologie, abonde dans le même sens : «Pour les étudiants qui arrivent, ces cours permettent de dissiper des craintes dès les premières heures. L'approche permet aux étudiantes et étudiants de casser la glace et de créer un lien significatif avec des personnes-ressources dans leur département. Ainsi, en cas de besoin, l'étudiant sait qu'il peut contacter une personne puisqu'une correspondance par courriel est assurée. Il nous connaît et sait qu'on va lui répondre, qu'on pourra le référer à d'autres ou lui faire connaître des ressources disponibles», dit-elle.
«Les cours Réussir offrent aussi aux étudiantes et étudiants de discuter de leurs expériences et de s'impliquer dès le départ dans leur cheminement, ajoute Danny Rochefort. Cette approche les amène à devenir des acteurs et donc, de ne pas être passifs face à leur expérience universitaire.»
La trame de fond des cours Réussir repose sur six facteurs clés de réussite et regroupe des éléments communs. Toutefois, l'approche et les contenus sont adaptés aux besoins spécifiques des cohortes des différents programmes où elle est déployée, explique Aline Massé, conseillère pédagogique à Passeport réussite. «Par exemple, les 30 heures de cours crédités sont réparties différemment et ce, en fonction des besoins exprimés par les responsables des différents programmes, dit-elle. Certains préféreront concentrer les heures de cours en début de session, d'autres les répartissent sur l'ensemble du 1er trimestre.»
À la lumière des évaluations faites par les étudiantes et étudiants participant aux différents cours Réussir, la conseillère pédagogique Louise Lehouillier constate que Passeport réussite répond à un besoin important. «À la fin des cours, on demande systématiquement aux étudiants de fournir leur appréciation avec des énoncés du type “Je recommanderais à un autre étudiant de suivre ce cours» (3,63/4) ou encore «Ce cours facilite mon intégration à l'UdeS et à la faculté” (3,75/4); la réponse est extrêmement positive, dit-elle. Pour l'évaluation globale, sur une échelle de 4, les résultats se situent généralement à 3,6 et plus.» Les responsables du programme constatent aussi des différences évidentes dans l'attitude des étudiantes et étudiants face aux obstacles, selon qu'ils ont suivi ou non la formation.
La formation s'adapte également selon les différences générationnelles des cohortes. «Chez les nouveaux étudiants, on voit apparaître un nouveau phénomène, soit l'intolérance à l'ambiguïté», révèle pour sa part Michel Roy, directeur du Service de psychologie et d'orientation. «Cela amène les étudiants à parfois prendre des décisions très radicales. Par exemple, ils quittent leur programme d'études plus tôt, comme le 15 septembre, et décident de tout bousiller, quitte à se retrouver devant rien.»
Or, même à cet égard, Passeport réussite joue un rôle crucial pour les étudiantes et étudiants, conclut Aline Massé. «Le programme n'est pas là pour retenir indûment des étudiants qui ne se sentent pas à leur place, dit-elle. Mais la somme d'informations qu'ils reçoivent peut les aider à revoir leur choix d'orientation et à prendre de meilleures décisions s'ils changent de cheminement.»
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